Je suis partie dimanche (comme le petit chaperon rouge) chercher mes galettes à Antibes, comme si il n'y en avait pas de bonnes à Cannes !
Tout est prétexte à vadrouilles chez nous, et puis Antibes n'est qu'à un jet de pierre !
Il pleuvait, très fort et sur la route les vagues passaient par dessus le parapet.
Comme toujours par ici, soudainement le temps à changé et le soleil a fait son apparition !
Sur la plage je me suis endormie et je me suis pris à rêver.
Je suis, je suis, je suis ........ Nicolas de Staël chuuuuut.
Nicolas de Staël. Paysage d'Antibes 1954.
Nicolas de Staël. Paysage d'Antibes 1955. Quelques semaines avant son suicide dans cette même ville.
Nicolas de Staël. Voiliers dans la baie d'Antibes.
Nicolas de Staël. Marine Antibes 1955. hts 46 x 55.
Non décidément ça ne vas pas du tout, je rêve vraiment.
Je n'ai pas son génie, sa folie et puis je ne veux pas finir comme lui.
Monet peut-être ?
Claude Monet. Antibes, effets d'après-midi. Hts 1888. 66 x 82,5.
Muséum of fines arts. Boston Usa
Claude Monet. Les Alpes vues du Cap d'Antibes 1888. Hts 65 x 81
Claude Monet. Antibes vue des Jardins de la Salis 1888
C'est pas ça du tout, pas les bonnes plantes, pas les bonnes couleurs. C'est trop vif, trop coloré, trop....... tout !
Mais alors, mon rêve va s'arrêter !
Je vais tenter un dernier "truc".
Meissonier tiens !
Mais oui, Jean-Louis vous connaissez bien sûr !
Messonier Jean-Louis. Antibes. La promenade à cheval. L'artiste et son fils Charles. 1868.
hts 46x76. Musée d'Orsay. Paris .
Ah là oui, ça correspond mieux à l'amoureuse des chevaux et à l'ancienne cavalière que je suis.
Je m'imagine (n'oubliez pas, je rêve) que je suis là chevauchant à leurs côtés.
Je suis exactement à cet endroit.
C'est pas trop ça non plus hein ?
Qu'est-ce que vous en pensez ?
Oh là là ! Et voilà le soleil qui s'en mêle !
Bon ça y est, il m'a réveillé le bougre, "l'astre suprème".
Je m'en vais acheter mes galettes de ce pas, puisqu'on ne peut plus songer tranquille.
Un dernier petit tour ?
En vrac.
Je vous laisse regarder.
Une petite phrase du poète Paul Arène :
"
J'habitais alors Antibes une jolie petite ville, aimée du soleil, bien posée au bord d'un joli golfe, et que le Père Eternel des savants l'affirment, s'est réservé pour y prendre un jour sa retraite, plus tard, quand il se sentira vieux"
Une autre de Nicolas de Staël :
" Quand à moi, pour longtemps et ici, toujours ému d'aller vers cette lumière que l'on ne voit pas parce qu'elle est la lumière même. (....)
Lettre à René Char (1952) catalogue de l'exposition Nicolas de Staël. Hôtel de ville de Paris (1994).
Bon! Voilà que j'ai appuyé sur le bouton "publier" alors que mon billet n'était pas fini.
Je n'ai pas eu le temps de mettre le nom des œuvres mais je vais le faire.
C'est bon, c'est fait.
Gros bisous à tous.
Belle fin de journée.
Mireille.