Oui on en construit encore et c'est une bonne chose.
Bien sûr elle n'ont plus les richesses artistiques des anciennes.
Dans notre région nous avons l'habitude du baroque Nisso-Ligure et évidemment celle-ci n'a aucun rapport et on peut s'interroger quant à son architecture.
Je ne suis pas pratiquante. Je suis de plus issue d'une longue lignée protestante mais une église catholique ou orthodoxe, un temple réformé, restent des lieux dédiés au Christianisme avant tout.
Je vous présente la petite dernière de la paroisse St Vincent de Lérins.
Cette grande église (600 places) était nécessaire pour célébrer les cérémonies. Le petit édifice des Mimosas bien que sauvé des infiltrions d'eau, est de taille modeste ce qui obligeait le curé à célébrer les grands événements sur le terrain où est désormais Notre-Dame du Liban. Ces cérémonies étaient donc dépendantes de la météo.
Cèdre et pierre de l'Estérel.
L'architecte cannois , Michel Lanteri, a voulu donner à l'édifice une forme de coque de bateau renversée, avec une petite entrée qui accentue l'immensité et la grandeur de l'église quand on y pénètre.
L'intérieur de la nef est revêtu de matériaux acoustiques pour une ambiance chaleureuse. Une arche de lumière est placée à l'entrée du chœur pour permettre un éclairage naturel.
Du marbre, venu des carrières de St-Pons-de-Thomières au sol et dans le chœur des blocs de rochers de l'Estérel sont associés à du bois de cèdre pour former l'autel.
Sculptée, la première pierre représente le patron de la paroisse, St Vincent de Lérins, un cèdre et Notre-Dame du Liban. A sa pose cinq parchemins furent enterrés dessous en guise de témoignages historiques.
A l'arrière de l'autel sera hissé sur la croix un Christ de 3,50 mètres, qui devait être sculpté dans un cèdre qui avait pris racine là où l'église est édifiée mais, renseignement pris il serait finalement en métal et verre. A suivre donc....
Le baptistère se déplace verticalement sur deux niveaux.
Des mosaïques, réalisées par un atelier d'Eden Park et des détenus de la maison d'arrêt de Grasse reproduisent au ras du sol, le baptistère de Tipaza. Quand ce décor descend, apparait une piscine baptismale. Quand il monte, la vasque baptismale devient utilisable et apparait un volume octogonal en mosaïque reproduisant les sept Sacrements et le Christ ressuscité.
Le clocher sur lequel je ne possède que peu de renseignements est extérieur. Il est en forme de voile mais il me fait penser aussi à un phare.
Les trois cloches s'appellent : "Charité", "Foi et Espérance" et "Pons".
Pourquoi Notre-Dame du Liban ?
La construction de cette église édifiée sur un terrain appartenant à la paroisse à été possible grâce au mécénat de Mr Iskandar Safa. Elle a été baptisée Notre-Dame-du-Liban en reconnaissance à ce bienfaiteur et à sa mère Daad Safa.
Source : Bulletin de du diocèse de Nice, bulletin de l'église catholique en France, bulletin de Mandelieu-la-Napoule, Nice-Matin.
Pour ceux qu ça intéresse un lien Clic avec une vidéo de la messe de l'inauguration de l'église en présence de son mécène et de sa famille.
Bien sûr un sujet plus important occupe aujourd'hui le monde catholique mais, mon petit article était prévu. J'ai suivi mon idée.
Bon jeudi à tous. Mireille
Bien sûr elle n'ont plus les richesses artistiques des anciennes.
Dans notre région nous avons l'habitude du baroque Nisso-Ligure et évidemment celle-ci n'a aucun rapport et on peut s'interroger quant à son architecture.
Je ne suis pas pratiquante. Je suis de plus issue d'une longue lignée protestante mais une église catholique ou orthodoxe, un temple réformé, restent des lieux dédiés au Christianisme avant tout.
Je vous présente la petite dernière de la paroisse St Vincent de Lérins.
Cette grande église (600 places) était nécessaire pour célébrer les cérémonies. Le petit édifice des Mimosas bien que sauvé des infiltrions d'eau, est de taille modeste ce qui obligeait le curé à célébrer les grands événements sur le terrain où est désormais Notre-Dame du Liban. Ces cérémonies étaient donc dépendantes de la météo.
Cèdre et pierre de l'Estérel.
L'architecte cannois , Michel Lanteri, a voulu donner à l'édifice une forme de coque de bateau renversée, avec une petite entrée qui accentue l'immensité et la grandeur de l'église quand on y pénètre.
L'intérieur de la nef est revêtu de matériaux acoustiques pour une ambiance chaleureuse. Une arche de lumière est placée à l'entrée du chœur pour permettre un éclairage naturel.
Du marbre, venu des carrières de St-Pons-de-Thomières au sol et dans le chœur des blocs de rochers de l'Estérel sont associés à du bois de cèdre pour former l'autel.
Sculptée, la première pierre représente le patron de la paroisse, St Vincent de Lérins, un cèdre et Notre-Dame du Liban. A sa pose cinq parchemins furent enterrés dessous en guise de témoignages historiques.
A l'arrière de l'autel sera hissé sur la croix un Christ de 3,50 mètres, qui devait être sculpté dans un cèdre qui avait pris racine là où l'église est édifiée mais, renseignement pris il serait finalement en métal et verre. A suivre donc....
Le baptistère se déplace verticalement sur deux niveaux.
Des mosaïques, réalisées par un atelier d'Eden Park et des détenus de la maison d'arrêt de Grasse reproduisent au ras du sol, le baptistère de Tipaza. Quand ce décor descend, apparait une piscine baptismale. Quand il monte, la vasque baptismale devient utilisable et apparait un volume octogonal en mosaïque reproduisant les sept Sacrements et le Christ ressuscité.
Le clocher sur lequel je ne possède que peu de renseignements est extérieur. Il est en forme de voile mais il me fait penser aussi à un phare.
Les trois cloches s'appellent : "Charité", "Foi et Espérance" et "Pons".
Pourquoi Notre-Dame du Liban ?
Maquette (image du net)
Pour ceux qu ça intéresse un lien Clic avec une vidéo de la messe de l'inauguration de l'église en présence de son mécène et de sa famille.
Bien sûr un sujet plus important occupe aujourd'hui le monde catholique mais, mon petit article était prévu. J'ai suivi mon idée.
Bon jeudi à tous. Mireille